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Le football africain se porte-t-il mieux qu’avant ?

Le continent africain, sur ces deux dernières décennies, connait un intérêt grandissant dans le monde. La plus belle preuve est la performance des équipes nationales comme celles du Sénégal et du Maroc à la dernière Coupe du Monde au Qatar. Pour autant, le football africain est-il mieux qu’avant ? Nous étudions en détail le sujet.

La place des nations et des clubs africains dans le monde

Tout comme les nations africaines sus citées, à de maintes reprises, les clubs africains se sont distingués par un niveau technique chatoyant avec des performances notables. C’est tout particulièrement le cas des clubs comme l’Espérance Tunis et Al Ahly SC lors des dernières éditions de Coupe du monde des clubs de la FIFA.

De même, le niveau global des championnats locaux semble avoir nettement progressé. Il suffit de suivre quelques matchs de la Ligue des champions de la CAF pour s’en rendre compte.

Grâce à des sites comme Actu foot Afrique, l’actualité autour du football africain est davantage vulgarisée.

Des stars planétaires qui changent le regard du monde sur le foot africain

Il faut souligner que la mondialisation marquante de ces vingt dernières années dans le monde du sport a permis une exportation plus facile des talents africains. Ainsi, de nouvelles stars ont porté haut le flambeau des nations africaines, aux côtés des joueurs iconiques comme :

  • George Weah ;
  • Roger Mila ;
  • Didier Drogba ;
  • Samuel Eto’o.

C’est le cas des joueurs tels que Riyad Mahrez, Mohamed Salah, Sadio Mané, Kalidou Koulibaly et Pierre-Emerick Aubameyang. Leur rôle premier dans leurs divers clubs au sein des championnats les plus relevés d’Europe a permis de donner une meilleure visibilité au continent dans le monde. 

Ils inspirent logiquement de nouvelles générations de jeunes talents. Ainsi, sans minimiser les difficultés persistantes, particulièrement dans le financement des clubs en Afrique subsaharienne, force est de constater que certains aspects connaissent des jours meilleurs.

La qualité des infrastructures et des événements sportifs

Le football africain a longtemps souffert du manque d’infrastructures. Pour les rares qui existent par pays, leur qualité a toujours été une source de débat. Si aujourd’hui, la donne n’a pas radicalement changé, il convient de souligner des avancées notables. En effet, de nombreux pays investissent dans la modernisation de leurs stades nationaux.

Ceci offre des cadres adéquats aux clubs et aux fédérations pour accueillir des rencontres internationales dans de magnifiques écrins sportifs. Les exemples tels que le complexe multisports de Japoma au Cameroun et les stades nouvellement construits dans le cadre de la récente CAN 2024 en Côte d’Ivoire soulignent cette réalité.

De même, plus de fonds sont alloués aux centres de formation pour une promotion du football à la base. Le football africain semble donc offrir de meilleures chances aux espoirs locaux de recevoir une instruction dispensée par des coachs expérimentés. Ces derniers bénéficient également d’un meilleur accès aux offres de formation auprès de la FIFA. 

Une gestion des finances toujours aussi sujette à débat

Si la promotion de la bonne gouvernance au sein du football a été de tout temps, force est malheureusement de constater que de nombreuses fédérations s’enlisent dans des scandales financiers. 

La mise sous tutelle de la CAF, la plus haute instance du football africain, par la FIFA, il y a quelques années, témoigne d’un mal-être profond. Néanmoins, la gouvernance de Patrice Motsepe a redonné quelque peu au football africain ses lettres de noblesse.